lundi 26 décembre 2011

les matières premières:pour l'alimentation animale


Matières premières: 

L’alimentation animal fait appel à deux types principaux de MP : les céréales et les sous produits industriel notamment les tourteaux de soja et de colza.
Plus que la totalité de céréales et surtout le MAÏS proviennent de l’étranger, provient d’Amérique et de l’Argentine et du Brésil notamment  importées par voie maritime, elles arrivent à la société par transport en vrac.

Au niveau des matières premières, on peut distinguer :

*         Céréales (MAÏS le plus utilisé, sorgho)
*         Les tourteaux  de soja, tournesol et colza.
*         Les sous produits de l’industrie alimentaire, tels que son de blé provenant de la meunerie.
*         Les liquides : huiles et mélasse
*         Les acides aminés de synthèse : méthionine, lysine et la thréonine.
*         Les minéraux : Phosphate, Bicarbonate de sodium et de calcium
*         Les sels : chlorure de sodium.

Le tableau suivant comprend certains fournisseurs en matières premières de la société

Famille
Exemples
Fournisseurs
Produits céréaliers
Maïs, Soja, Orge…etc.

U.S.A ; Argentine ; Brésil;   Europe
Sous produits céréaliers
Son de Blé, Screening, DDGS, Pulpe de Caroube, Pulpe de Betterave, Coque de Soja, Gluten Feed de Maïs, Corn Gluten Feed de Maïs…etc.
Moulin Zalagh (Maroc), U.S.A, Europe.
Tourteaux
Tourteau de Soja 48 et 44, Tourteau de Tournesol et Tourteau de Colza.
Huileries de Sous Bel Hassan (Maroc).
Huiles et liquides
Huile brute et raffiné de Soja, Mélasse…etc.
Huileries de Sous Bel Hassan, Sucreries (Maroc).
Enzymes
Frazyme, Natuphos…etc.
Feed and food (Maroc)
Anti-Biotiques
Anti-coccidiens…etc.
Feed and food (Maroc).
Acides aminés
Lysine, Méthionine, Thréonine…etc.
ADESSEO (France), AGINI MOTO (Corée)…etc.
Minéraux
sulfate de cuivre, carbonate de sodium, oxyde de magnésium, Phosphate mono et bicalcique, Bicarbonate de Sodium…etc.
Feed and food (Maroc), PRODELA (Maroc), MULTITRADE (Maroc), ….etc.
Vitamines
Choline, B6, B12, A, K3, E…etc.
Feed and food (Maroc), Espagne, Allemagne.
Autres
Carbonates de Calcium, Urée 46…etc.
PRODELA (Maroc), SARAPROC (Maroc), SNECA (Maroc)…etc.
Définition de quelques matières matières:

Céréales: elles correspondent à la principale source énergétique, comprennent les grains de blé, le mais, le sorgho, le seigle, le triticale, l'orge, l'avoine. Ajoutons que ces 2derniers possèdent une proportion forte d'enveloppe, au contraire les autres céréales possèdent une enveloppe externe réduite contre une forte proportion d'albumen ce qui les rendent plus énergétiques. les céréales les plus utilisées en industrie alimentaire animale sont: 
  • Mais: c'est un céréale, le plus énergétique, possède une teneur haute d'amidon et en matières grasses, par contre il est dépourvu des protéines et en vitamines. il est riche en pigment qui donne une bonne coloration au jaune de l'oeuf. 
  • Sorgho: il possède la même composition que celle du mais sauf qu'il contient un taux élevé des tanins qui réduisent la digestibilité, ainsi sa limite d'utilisation dans la ration est de <35%.
  • blé tendre: variété du blé, il est de plus en plus utilisé dans l'alimentation animale grâce à sa richesse aux protéines par rapport au mais, mais il est moins énergétique que ce dernier.


Sous produits céréaliers: leur source est la transformation des grains de céréales.
Du blé en meunerie: l'assise protéique du grain reste dans les résidus de meunerie, donc une bonne valeur azotée.Du mais d'amidonnerie:  riches au matières azotées, dont la qualité limitée des protéines incité à les distribuer aux ruminants qu'aux volailles.
  • Son de blé :  sous produits du blé, source énergétique moyenne mais indispensable dans la nutrition animale, fait régulariser le transit digestif des volailles en évitant la constipation et la diarrhée, augmentation de la palatabilité et protéines ainsi une atténuation de lysine et méthionine.
  • La drêche de blé : Un aliment encore mal connu, comme source de protéines. Les drêches peuvent être utiliser dans les rations des bovins laitiers et allaitants et des bovins à l’engraissement, surtout en substitutionL’utilisation de drêches est aussi possible dans les élevages ovins "agneaux de bergerie", et dans une moindre mesure dans les élevages avicoles. 
  • Gluten : sous produit du maïs coûteux, très riche en protéine, et plus de fibres, moins d’énergie

Grains oléagineux: riches en matières grasses,ils sont nommés aussi des oléo-protéagineux parce qu’ils ont une forte valeur énergétique et un bon taux de protéines. 
  • soja: riche en protéines et en lysine. son utilisation doit être à l'état cuit, ceci diminue les facteurs anti-nutritionels.
  • tournesol: contient des protéines indispensables au développement des animaux d'élevage mais déficients en lysine.
  • colza:  contient des protéines bien équilibrées . mais sa limite d'utilisation dans la ration est de <5%, à cause des substances introduisant à des doses élevées un retard de croissance et la mortalité pour les poules pondeuses.

Tourteaux: sous produits des grains oléagineux pressés, ils sont obtenus après extraction de l'huile. ils ont une source de protéines. conservation en sec pour éviter les moisissures.
  • T.tournesol: possède une valeur énergétique médiocre. ce tourteau, riche en protéines végétales, mais il n'est quasiment utilisé pour les volailles, il est utilisé dans les aliments complémentaires pour les bovins.
  • T.soja: les volailles constituent le principale client de soja, ce tourteau contient jusqu'à 47% de protéines digestes pourvues de lysine. il présente les caractéristiques les plus équilibrées en ce qui concerne les protéines totales et en lysine.
  • T.colza: contient des protéines très équilibrées, il contient de 1 à 2% de l'huile pour 10 à 12% d'humidité. il n'est pas utilisé pour les volailles mais il peut remplacer facilement le tourteau de soja par ses qualités nutritionnels dans l'alimentation des bovins.

enzymes: inactivent les facteurs anti-nutritifs, augmentent la disposition des nutriments( sucres, protéines), rompre les liaisons spécifiques entre les nutriments.
  • Natuphos : c'est un enzyme destiné à l'alimentation animale, il a pour rôle, une amélioration de la digestibilité du phosphore des régimes de la volaille, amélioration de la digestibilité des nutriments, économie du coût de l’alimentation due à la réduction des matières premières, réduction de l’excrétion du phosphore (d’environ 30%).

Minéraux: essentiels pour la structure des organes et des tissus, ainsi pour les fonctions métaboliques, enfin pour la formation des protéines, des hormones et des vitamines.
  • bicarbonate de sodium: son apport dans la ration a comme objectif réduction de l'acidose pour le bétail. "acidose= acidité anormalement élevée du sang"
  • Sulfate de cuivre: utilisé souvent dans l'alimentation des porcs, c'est un additif alimentaire qui sert à la fixation de la couleur et la conservation alimentaire.
  • phosphate bicalcique: il a un rôle important dans la ration des poules pondeuses, il donne une coloration blanche aux oeufs.


Vitamines: elles sont des co-enzymes, fournissent une défense contre les maladies, promouvoir la croissance et la reproduction.
  • vitamines hydrosolubles: "B et C" excès éliminés par l'urine, peu toxiques.
  • vitamines liposolubles: "A, D, E et K" Absorbés avec les lipides, peuvent être toxiques à fortes doses.

Acides aminés:ses fonctions et rôles sont: constituants présents dans le cytoplasme des cellules, substances indispensables pour la vie, processus de développement et croissance des organismes. 

liquides:
  • mélasse: résidu non cristallisable du sucre cristallisé à partir de la canne ou de la betterave, utilisé pour permettre l'absorption des fourrages de mauvaise qualité non appétissant.

Autres:
  • Farine de poisson (de sardine à 65% MAT) : très riche en protéine, riche en lysine et méthionine, provienne de Laayoune il y’a des limites à respecter « faut pas dépasser 5% dans la ration, afin de ne pas donner gout de poisson aux œufs et à la viande du poulet», utilisée souvent pour l’espèce avicole et rarement chez l’ovin (exception:l’approche de aïd kbir). Quand la farine de poisson a une teneur inférieur d’histamine «  amine dérivée, subie une dégradation enzymatique de l’histidine » on l’utilise dans la nutrition de la dinde, et s’il est supérieur c’est pour le poulet chair.


aliments composés


Les aliments composés  sont des mélanges composés d’origine végétale ou animale à l’état naturel et les dérivés de leur transformation industrielle ainsi que  les différentes substances organiques et inorganiques , comprenant ou non des additifs , qui sont destinés à l’alimentation animale par voie orale sous forme d’aliments complets ou complémentaires .

Les aliments complets sont des mélanges d’aliments qui, grâce à leur composition suffisent à assurer une ration journalière.
Alors que les aliments complémentaires sont des mélanges d’aliments qui contiennent des taux élevés de certaines substances et qui, en raison de leur composition, n’assurent la ration journalière que s’ils sont  associés à d’autres aliments.

Le tableau suivant résume les produits, ainsi que  leur destination  selon le type d’animal :



Famille
       Présentation du  PF
Poulet de chair

Prédémarrage
Farine homogène
Démarrage
Farine homogène   ou      miettes
Croissance
Miette ou granulé
Finition
Granulé
Entretien
Granulé
Poule pondeuse

Démarrage
Farine ou miettes
Elevage
Farine ou miettes
Préponte
Farine ou miettes
Pic de ponte
Farine ou miettes
Ponte
Farine ou miettes
Poule reproductrice

Démarrage
Farine ou miettes
Elevage
Farine ou miettes
Préponte
Farine ou miettes
Période de reproduction
Farine ou miettes
Coq

Coq de reproduction
Farine ou miettes
Dinde chair

Démarrage 1
         Miettes
Démarrage 2
         Miettes
Croissance
         Granulé
Bovin

Bovin démarrage
        Granulé
Bovin d'engraissement
         Granulé
Vaches laitières
         Granulé
Bovin à l'entretien
         Granulé
Ovin

Ovin démarrage
         Granulé
Ovin d'embouche
         Granulé
Brebis
         Granulé
Ovin à l'entretien
         Granulé
Lapin

Lapines et lapereaux
         Granulé
Lapin engraissement
         Granulé

Processus de fabrication de l'alimentation animale


Partie dosage:

Le nettoyage des matières premières est assuré par une double action émotteur-aspirateur. L’émotteur permet d’écarter les débris métalliques à l’aide d’un aimant, alors que l’aspirateur élimine les particules fines telle que la poussière.

Les cellules de dosage passent en premier lieu par "BP"(pesage) ensuite transporté par transporteur vers l’élévateur, ce dernier l’a ramène au pré-mélangeur « PMV» ensuite atteint « RBR » réserve avant broyage, puis elle arrive au broyeur BR1 qui permet une réduction des matières premières à une granulométrie plus petite afin de réaliser des mélanges homogènes. 
dès qu’elle termine  le vice broyeur « VB » la transporte à BL contrôle de l’état du broyage afin de décider son chemin, soit elle retourne de nouveau au broyeur ou bien elle passe à la pesée avant mélangeur « RM1 » dont la possibilité d’une injection liquide « huile, mélasse, choline, méthionine, lysine, avelut »  puis au mélangeur qui occupe une place essentielle dans la ligne de fabrication et requiert une attention  importante car l’homogénéité du produit doit être parfaite, puis elle se repese à « RMH1 » après mélangeur, à la façon de poursuivre son chemin grâce au transporteur TM1 qui la ramène au cellules farines.
Cuve minéral se pèse au "BP",et transporté directement au mélangeur. 

Partie granulation:


Partant par les cuves finies, transporté par des transporteurs vers l’élévateur qui ramène le produit a un boisson tampon « comporte niveau bas et niveau haut »  ensuite le vice VTTF1 dégage le produit au conditionneur appareil destiné à l’amélioration des aspects du produit par une injection de vapeur , ce dernier comporte 4 zones thermiques (1ère = 60°c, 2ème=50°C, 3ème= 45°C, 4ème= 40°C). Lorsqu’on veut faire la vidange du conditionneur d’un produit, on utilise le filtre air propre.
Selon l’état du produit demandé, la destination  diffère.
Farine :
Si l’état du produit demandé est une farine donc le produit passe à la suite au refroidisseur dont son fonctionnement est comme ceux-ci :
Ce refroidisseur comporte 3étages thermiques, cela signifie que chaque étage se distingue d’une température précise. Au début, la quantité du produit passe a la première étage pour une duré de 60 sec et pour une température « ex 43,4°c » ensuite cette quantité passe a la deuxième étage d’une température moindre « ex36°C » .Et finalement elle passe au dernier étage « extraction » d’une température basse « ex33°C ».  Après le refroidissement du produit, il est transporté par un vice vers l’élévateur d’où peut-on injecter des aromes, qui le fait remonté au haut, pour se diriger vers le stockage du produit fini ou bien il peut se diriger vers l’enrobeur avant qu’il se stocke au DP pour qu’il y’ait l’injection de l’huile, d’enzymes et de diluant juste au cas où le client le demande.
Granulé :
Où bien si le produit demandé est un granulé donc ce dernier passe à la presse P1, il se dirige ensuite  vers l’émietteur qui sert à casser les granulés en particules de taille variante selon la nature du produit voulu.
  1. *     le cas où granule a une taille inférieur de la taille précisé, c’est pour cette raison il doit revenir a BF pour lui donner accès de nouveau au conditionneur, presse, émietteur, tamiseur.
  2. *   le cas ou le granule a une taille supérieur de la précisée, il revient à l’élévateur pour qu’il a accès à nouveau à l’émietteur.
  3. *    le granule à la taille précisée, il continue son chemin vers l’enrobeur « injection de l’huile, enzymes, diluant », pour se diriger vers le stockage du produit fini.













dimanche 25 décembre 2011

Morphologie des volailles


Morphologie

Légende des caractères extérieurs:
1. la crête; 2.crétillons; dents ou dentelures de la crête; 3.lobe arrière de la crête; 4.le bec; 5.la mandibule supérieure du bec; 6.orifice nasal; 7.la mandibule inférieure; 8.le menton; 9. l'oeil; 10. le tour de l'oeil; 
11.le front; 12.le vertex; 13.l'occiput; 14.le bouquet d'oreille; 15.les oreillons; 16.les joues; 17. les barbillons;  
18.la gorge; 19.le plastron; 20.le camail; 21.la nuque; 22.le dos; 23.la poitrine; 24.les épaules; 25.le pommeau d'aile; 26.les moyennes couvertures de l'aile; 27.les grandes couvertures de l'aile; 28. les régimes primaires; 29.les régimes secondaires; 30.les reins; 31.le croupion; 32.le genou; 33.la jambe; 
34.le calcaneum; 35.la tarse; 36.l'ergot; 37.le pouce; 38.le doigt externe; 39.le doigt médian; 40. le doigt interne; 41.le coussinet plantaire principal; 42.le coussinet plantaire du doigt; 43.l'ongle; 44.l'abdomen;   
45.lancettes des reins; 46.les couvertures des la queue; 47.les petites faucilles; 48.les moyennes faucilles;
49.les grandes faucilles; 50.les rectices

samedi 24 décembre 2011

l'anatomie des volailles


L'anatomie des volailles

Tous les oiseaux ont une grande uniformité de structure. Leur anatomie est concentrée autour de l'adaptation au vol plus ou moins poussée selon des espèces. Le corps des oiseaux s'est allégé au cours de l'évolution. La musculature des oiseaux est aussi entièrement tournée vers l'adaptation au vol même pour des oiseaux redevenus terrestres comme le poulet. Le vol nécessite de fortes dépenses d'énergie brûlées par l'oxygène apporté par l'appareil respiratoire le plus performant du règne animal ! L'énergie provient de métabolites issus du processus de digestion et véhiculée par le sang, stockée dans les muscles et le foie. Le cerveau semble avoir subi un processus de miniaturisation comparable à celui des microprocesseurs. Tous les oiseaux se reproduisent par des oeufs nécessitant une incubation à l'extérieur du corps de la femelle. Toutes les volailles domestiques ont des poussins nidifuges "ils quittent le nid dès l'éclosion ".
L'étude de l'anatomie va comporter 8 parties :
1)Le plumage : les plumes présentent le caractère le plus évident pour identifier les oiseaux. C’est une protéine soufrée, la kératine qui les compose presque entièrement. Les plumes sont des productions cutanées à la fois résistantes et légères. Le plumage se compose de plusieurs sortes de plumes :


  • Les pennes : elles comprennent les plumes du corps ou tectrices, les plumes des ailes ou régimes « primaires et secondaires » et les plumes de la queue ou rectrices. Les tectrices couvrent le corps, ce sont les plumes de contour. C’est le pattern qui permet l’identification des oiseaux par la répartition des couleurs spécifiques sur les plumes. Elles comprennent un axe central creux (calamus) qui devient plein à la partie supérieure (rachis). L’entretien du plumage se fait par la sécrétion huileuse de la glande uropygienne ainsi que beaucoup des oiseaux galliformes se grattent et prennent des bains de poussière pour neutraliser l’excès de graisse de leurs plumes.
  • Le duvet et les semi-plumes : les plumes de duvet ont un calamus très court, pas de rachis et leurs barbes très souples dépourvues de barbules. Elles jouent un rôle important dans l’isolation. Et pour les semi-plumes ont l’aspect de tectrices sans barbules. C’est ce plumage qui éclate qui éclate comme une neige lorsqu’on veut attrapes ces oiseaux, ce qui fait obstacle à certains prédateurs.
  • Les filoplumes : ces plumes ressemblent à des poils pourvus d’une touffe de barbes hirsute à leur extrémité. On les remarques bien sur des volailles plumées mais non flambées, elles ressemblent à des poils fins.
  • Les vibrisses : forme de poils raides situées à la base du bec, parfois autour des yeux. Elles  sont assemblées à des zones particulières : les ptérylies.


Et pour conclure le plumage, on tient à vous informer sur la Mue qui représente le changement saisonnier du plumage qui a deux fonctions principales : remplacer les plumes usées et adapter le plumage qui s’est dégradé aux cours des saisons aux exigences climatiques et environnementales de la future saison. Les oies et les canards sont les plus souvent privés à voler lors de la mue.
Le déclenchement de la mue est sous la dépendance des facteurs hormonaux eux –même tributaire du photopériodisme. Un plumage en excellent état signifie une bonne santé. Et pour les éleveurs je vous annonce que soumettre une bande de volailles à un programme lumineux avec baisse de l’intensité lumineuse, on déclenche une mue totale suivie par la reproduction. Sans oublier que cette faculté est saisie dans les programmes de ponte à contre saison.
2)Le squelette : la forme du squelette est homogène et ramassée pour la plupart des oiseaux. Les variations sont plus souvent question des détails anatomiques liés à la spécialisation alimentaire : longueur et forme des pattes du bec et du cou.
La plupart des os de la colonne vertébrales sont fusionnés, excepté les colonnes cérébrales qui sont restées très mobiles. Les os du bras et de l’avant-bras sont semblables pour les vertébrés ainsi le fémur, support anatomique de la cuisse. La rigidité de la cage thoracique amorcée par la fusion plus ou moins complète des vertèbres thoraciques, lombaires, coccygiennes et caudales, est renforcée par la structure particulière des côtes et du sternum. Il existe 7paires de côtes chez les gallinacés et 9paires chez les oies et les canards.



Le sternum est très étendu et forme le plancher de la cavité thoracique et la plus grande du plancher abdominal. Sa plus grande particularité est de porter une carène, c’est la carène sternale lieu d’insertion des muscles du vol (pectoraux externes et internes) qui peuvent représenter 15 à 35% du poids total de l’oiseau selon l’espèce.
On finit la partie du squelette, par l’évolution de l’os dans la vie de l’oiseau qui se résume en 3étapes :
  1. La formation de l’os : « ossification » de l’éclosion jusqu’à l’âge de sept jours, le squelette des volailles est encore au stade immature. L’ossification signifie le remplacement du cartilage par le tissu osseux. On obtient une maquette cartilagineuse.
  2. Croissance de l’os : la croissance en longueur des os est fonction de l’activité des cartilages de la plaque de croissance. Cette activité est très importante dans les 15 premiers jours. Le sang alimente cette plaque de croissance par différents éléments : phosphore, calcium, magnésium et les oligoéléments.
  3. Remaniement chez l’adulte : pendant toute la vie de l’animal, de nouvelles couches d’os se déposent dans des régions préalablement occupées par de l’os qui a été détruit.
3)L’appareil musculaire :Les muscles alaires représentent une part importante de la masse musculaire des volailles. Les muscles pectoraux abaisseurs et releveurs de l’aile sont fixés d’une part sur la base de l’humérus et d’autre part sur le sternum et le bréchet.
La coloration musculaire des volailles est variable selon l’espèce. Les muscles blancs sont propres aux mouvements rapides et fugaces. Les muscles rouges sont encore plus endurants.



4)L’appareil digestif :L’appareil digestif des volailles est constitué par le bec, le gosier, l’œsophage, le jabot quand il existe, les estomacs sécrétoire et musculaire, l’intestin débouchant dans le cloaque, puis l’anus. Il comprend bien sur toutes les glandes annexes : salivaires, foie, pancréas.










5)L’appareil respiratoire : fait partie des particularités anatomiques remarquables qui font les oiseaux. L’appareil digestif peut être divisé en trois parties :
  1. Les voies respiratoires extrapulmonaires : les narines sont percées dans chaque côté du bec supérieur. Les cavités nasales séparées par une cloison cartilagineuse. Le sinus infraorbitaire est en relation avec les choanes. Le sinus contient le plus souvent un pus épais. Une glande nasale se trouve sous la paroi nasale et son conduit excréteur débouche dans le vestibule nasal. La trachée est un long tube annelé qui conduit l’air du larynx aux bronches, elle est plus étroite dans son trajet thoracique. Le syrinx est l’organe vocal de beaucoup d’oiseaux, elle est située à la bifurcation bronchique, il est simple chez le poulet et complexe chez les oiseaux chanteurs.
  2. Les voies respiratoires intrapulmonaires : ce sont les bronches et les poumons en relation étroite avec les sacs aériens. A l’intérieur des poumons, les voies aérophores communiquent entre elles par de très nombreuses anastomoses et supportent les capillaires aériens siège de l’hématose (échanges CO2-O2 entre l’air et le sang). Chacune des bronches primaires pénètre le poumon par sa face ventrale, s’élargit en un vestibule prolongé par la mésobronche qui traverse le poumon pour atteindre dans le sac aérien abdominal. La mésobronche se divise en 3 séries de bronches collatérales dans son trajet pulmonaire, ce sont les bronches secondaires : (ventobronches « au nombre de 4 », dorsobronches « au nombre de 7 a 10 », latérobronches « au nombre variable »).
  3. Les sacs aériens : prolongements en forme de sacs, extra pulmonaires à partir des bronches primaires, secondaires ou tertiaires. Leur paroi est mince, fragile, transparente et faiblement vascularisée. Ils ne participent pas dans les échanges gazeux. En générale, ils sont au nombre de 9 « un est impair, huit sont pairs. » 4 paires de sacs se fusionnent pour former un sac claviculaire unique.

  • Les sacs aériens cervicaux sont pairs.
  • Le sac claviculaire est impair.
  • Les sacs aériens thoraciques crâniaux sont pairs.
  • Les sacs aériens thoraciques caudaux sont pairs.
  • Les sacs aériens abdominaux sont pairs.
Hormis les sacs cervicaux, tous les sacs aériens sont reliés aux poumons par les saccobronches :
  • Les sacs thoraciques crâniaux et le sac claviculaire sont en relation avec les bronches ventrales par les saccobronches.
  • Les sacs thoraciques caudaux et les sacs abdominaux communiquent avec les systèmes parabronchiques latèraux.
La respiration chez les oiseaux : le volume pulmonaire est constant contrairement à celui des mammifères. Les variations de volume ne concernent que les sacs aériens qui assurent en fait la circulation de l’air. La respiration passe par les 2 étapes suivants :






Inspiration : l’air inspiré par la trachée gagne les deux mésobronches, puis les dorsobronches en même temps que les sacs abdominaux et les sacs thoraciques, en traversant les parabronches du néoplumo.
L’air emprunte les dorsobronches puis balaye les parabronches du paléopulmo d’arrière en avant et envahit les sacs aériens thoraciques antérieurs et claviculaires.
Une petite quantité y arrive directement par les ventrobronches.
Expiration : l’air comprimé par l’expiration est chassé des sacs aériens abdominaux et thoraciques caudaux.
Ensuite cet air traverse en sens inverse les parabronches du néopulmo et se divise entre mésobronches et dorsobronches.
L’air de mésobronches expiré dans la trachée.
L’air des dorsobronches traverse d’arrière en avant les parabronches du paléopulmo.
L’air des sacs antérieurs gagne la ventrobronche puis est expulsé dans la trachée.
6)Le système nerveux : il est caractérisé par le faible développement de l’encéphale dépourvu de circonvolutions et qui aurait subi une miniaturisation. L’importance du cervelet traduit son rôle dans la gestion des mouvements réflexes de l’équilibre lié au vol. la moelle épinière bien développée.
Les structures anatomiques de l’œil font pressentir une acuité visuelle supérieure à celle des mammifères. L’ouïe est fine et ils s’habituent bien aux bruits, même important. L’odorat joue un rôle négligeable dans la vie des volailles, et le goût est moins développé que chez les mammifères. Et enfin le sens au toucher est bien développé sur la peau, les pattes, la langue et le bec.



7)L’appareil génital : les organes sexuels chez les oiseaux sont réduits au niveau de leurs volumes en dehors de la saison de reproduction et grossissent énormément à cette saison.
Chez les males: tous les organes sexuels sont internes, dépourvus de pénis notamment les galliformes, alors que les canards et les oies possèdent un. Les accouplements se font par contact cloacal souvent très court. La réponse génitale est en fonction de l’intensité lumineuse. La spermatogenèse est aussi sous la dépendance de la stimulation hormonale par la lumière. Les cellules leydig secrètent testostérone, ce dernier donne au mâle une activité sexuelle agressive. Les températures extrêmes inhibent la sexualité (T°>32°C ou T°<-5°C).


  • Polygames : tous les gallinacés, canards communs, canards de barberie.
  • Monogame : les oies, les pigeons.
Chez les femelles: seuls l’ovaire et l’oviducte gauches sont fonctionnels. La femelle subit les mêmes influences lumineuses que le mâle, ce qui mène à l’acceptation sexuelle. La longueur de l’oviducte de la poule en repos de 10 à 20cm, et en période de ponte de 50 à 70cm.


  • L’ovaire : il est appendu à la voûte lombaire gauche comme une grappe dense, au repos. En période de ponte, la grappe ovarienne devient énorme et les follicules à des degrés divers de maturité apparaissent sous la forme « jaune de l’œuf ».
  • L’oviducte : c’est un tube flexueux d’aspect extérieur assez homogène. Il se compose d’un ostium abdominal, infundibulum, magnum, isthme, utérus.


8)La circulation lymphatique et sanguine : Le corps complet des oiseaux est drainé par un système lymphatique en parallèle avec le système veineux. Il véhicule la lymphe, équivalent du sang sans les globules rouges et les érythrocytes. Les vaisseaux lymphatiques se déversent dans le système veineux et assurent la réplétion hydrique, électrolytique et métabolique de tous les espaces extravasculaires et extracellulaires du corps des oiseaux.
Pour la circulation sanguine, l’appareil circulatoire du corps comprend un cœur à 4 cavités, une crosse aortique à droite et trois veines caves. La fréquence cardiaque est plus supérieure que chez les mammifères. Elle traduit un métabolisme très actif. La pression artérielle est très élevée chez les oiseaux et variable selon l’âge, le sexe et la souche. Il est possible de sélectionner des souches à pression haute ou basse.